Certains ne sont orientés que vers les donnes libres avec parfois, en point de mire la Mecque pontissalienne. D’autres alternent avec plus ou moins de bonheur les libres et les donnes dupliquées et réussissent aussi à les faire cohabiter dans la même salle.
Ce que l’on retrouve dans tous les cas, c’est le plaisir de jouer et de passer un moment agréable. Nous n’avons pas besoin de personnes hargneuses et désagréables, nous n’avons pas besoin de donneurs de leçons à qui nous ne demandons rien, nous n’avons pas besoin des excès d’alcool et des corgnolons jamais assouvis.
Si vous êtes dirigeants de club, vous devez mettre un point d’honneur à accueillir les nouveaux joueurs dans les meilleures conditions possibles et à les orienter vers des personnes de confiance. Notre microcosme paraît parfois très obscur pour les néophytes et un peu d’aide ne peut être que profitable. Vous devez aussi accueillir tous les licenciés dans les mêmes conditions que vos membres et vous serez probablement récompensés en retour par une hausse de fréquentation.
Il en va ainsi pour nos clubs qui malgré les départs de membres vers d’autres cieux, continuent année après année, en faisant preuve d’abnégation et de persévérance, à tracer la route ouverte par les anciens.
Je finirais mes propos par ces quelques vers de Nicolas Boileau :
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
A chaque début de saison, il faut tout effacer, tout réinitialiser, et tout recommencer sans savoir si l’année à venir sera meilleure.
Bon courage à tous et que cette saison soit excellente.
Emmanuel STEFANAZZI